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Un report d’un à deux ans a été décidé pour les décisions en matière délictuelle ou contraventionnelle rendues par les tribunaux judiciaires de première instance.
Alors que la généralisation de
l’open data des décisions de justice pour les contentieux pénaux en première
instance devait intervenir le 31 décembre 2024, les juridictions ne sont
visiblement pas toutes prêtes.
Dans un arrêté
du ministère de la Justice publié au Journal officiel dimanche 8
décembre, la date butoir pour la mise à disposition du public de l’ensemble des
décisions de justice pour les contentieux pénaux relevant de la compétence de
l'ordre judiciaire à été décalée au 31 décembre 2026 pour les décisions en
matière délictuelle et au 31 décembre 2027 pour les décisions en matière
contraventionnelle, contre une généralisation initialement prévue à la fin de
l’année 2024. La date reste inchangée pour les décisions rendues par les cours
d’appel en matière contraventionnelle et délictuelle et pour toutes les
décisions rendues en matière criminelle (31 décembre 2025).
Il ne s’agit pas du premier
report de la généralisation de l’open data dans les décisions judiciaires et
administratives. En juillet 2023, le ministère de la Justice avait annoncé le
décalage de l’entrée en vigueur de l’open data généralisé pour les conseils des
prud’hommes à septembre 2025, soit plus de deux ans plus tard que la date
initialement prévue, afin d’attendre la fin du déploiement du nouvel outil
Portalis CPH.
Les contentieux civils,
commerciaux et sociaux déjà en partie accessibles
Il ne s’agit pour autant que
d’une date butoir. Depuis la fin de l’année 2023, les tribunaux judiciaires de
Bobigny, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rennes, Saint-Denis de la
Réunion et Versailles diffusent déjà l’ensemble de leurs décisions rendues en
matière civile, commerciale et sociale, devançant la date de généralisation, fixée
pour ce type de décisions au 30 septembre 2025.
Une mise en marche en avance
sur le calendrier afin, selon le ministère de la Justice, de « prendre
en compte les contraintes liées aux évolutions des applicatifs en juridiction
nécessaires au déploiement de l'open data et permettre un meilleur
accompagnement des juridictions ».
Ces tribunaux judiciaires ont
été rejoints plus tard par d’autres homologues, notamment Amiens, Avignon,
Boulogne-sur-Mer, Bourg-en-Bresse, Draguignan, Évreux, Évry, Metz, Nancy,
Nantes, Nanterre, Nîmes, Pontoise, Saint-Etienne, Toulouse et Valenciennes.
Alexis
Duvauchelle
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