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Parmi eux, Emmaüs Habitat qui prévoit cinq logements chaque année à destination de ces femmes et de leurs enfants co-victimes. « Le début d’un chemin vers la reconstruction », estime la présidente du département.

Le dispositif d’aide au relogement des femmes victimes de violences dans le Val-d’Oise s’est vu renforcé.
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre dernier, le département a signé quatre nouveaux partenariats avec des bailleurs du Val-d’Oise, de façon à « faciliter l’accès durable au logement, avec des impératifs de protection, de mise en sécurité et de suivi social de ces femmes victimes et de leurs enfants co-victimes », indique le département sur son site internet.
Les quatre bailleurs, à savoir Emmaüs Habitat, Val d’Oise Habitat, Seqens et Antin Résidences, réserveront ainsi plusieurs de leurs logements spécifiquement dans ce cadre qui les engage pour trois ans.
Antin Résidence mettra notamment deux à trois logements à disposition par an et mobilisera les dispositifs d’aide adaptés pour sécuriser chaque entrée dans le logement, indique le bailleur dans un post LinkedIn. Emmaüs Habitat et Val-d’Oise habitat mobiliseront respectivement cinq logements par an.
Avec ces nouveaux partenariats, ce sont 26 logements par an dédiés à ce public fragile qui sont mis à disposition, grâce également aux bailleurs Vilogia et 1001 Vies Habitat qui ont rejoint la démarche il y a plusieurs mois. « Le Département peut également mobiliser son propre contingent de logements selon les situations », précise-t-il par ailleurs.
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« Pour ces femmes et ces familles, c’est le début d’un chemin vers la reconstruction. Nous savons combien l’accès au logement peut être difficile et combien ce manque peut devenir un frein, empêchant certaines d’entre elles de s’éloigner durablement de la violence », a souligné la présidente du département Marie-Christine Cavecchi lors de la signature.
En un an, depuis la création du dispositif en juin 2024, 33 logements attribués (dont certains issus du contingent départemental) ont permis le relogement de 93 personnes, dont 60 enfants, pointe par ailleurs le département.
Une initiative en faveur des femmes victimes de violences qui s’ajoute à celles déjà existantes, à l’instar du Téléphone Grave Danger, mis en place grâce à la signature d’une convention pluripartite entre la préfecture, le Département, le tribunal de Pontoise et le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles 95 ; ou encore le financement des intervenants sociaux en commissariats et gendarmeries dont la présence facilite l’accès au droit des victimes qui rencontrent des difficultés à déposer plainte, notamment dans le cas de violences conjugales.
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