Article précédent

Salim Berrada a finalement écopé de la peine maximale au lieu des 18 ans requis en première instance, la cour ayant reconnu des faits de viols et agressions sexuelles sur deux femmes pour lesquels l’ex-photographe avait été acquitté.
La peine est plus lourde qu’en première instance. Le 2 octobre, Salim Berrada, aussi connu sous le nom du « violeur de Tinder », a été reconnu coupable par la cour d’assises d’appel de Créteil dans le Val-de-Marne, de treize viols et quatre agressions sexuelles commis sur 17 femmes rencontrées en ligne entre 2014 et 2016.
À lire aussi : Un nouvel « arnacœur » de Tinder condamné par le parquet de Créteil
Si en première instance, l’avocat général avait requis 18 ans de réclusion criminelle, c’est finalement la peine maximale, 20 ans, qui a été prononcée pour le photographe de 40 ans jugé en appel. Une peine également assortie d’une obligation de quitter définitivement le territoire.
Lors du premier procès en mars dernier, la cour criminelle départementale de Paris l’avait déjà reconnu coupable de douze viols et trois agressions sexuelles. L’homme s’était vu acquitter concernant deux autres plaignantes.
La cour a donc été au-delà des réquisitions de l’avocat général, « convaincue de la soumission chimique » et de « l’état de sidération » des victimes.
Dans la salle, l’annonce de la peine maximale pour Salim Berrada a entraîné un soulagement du côté des victimes, obligées de revivre un procès après l’appel du mis en cause, et dix ans après les faits.
Remerciant le juge pour cette décision, quelques plaignantes sont tombées dans les bras les unes des autres, rapporte Actu 17. L’une d’entre elles s’est notamment adressée à l’homme condamné : « Tu avais tout pour toi. Tu es un gâchis. Tu as décidé de t’autodétruire et de détruire les autres. »
L’accusé, qui avait nié les faits jusqu’au bout, a de son côté expliqué que le mélange entre la photographie, l’alcool et le sexe constituait selon lui une forme de séduction. Et d’ajouter : « Je voudrais demander pardon à toutes les personnes à qui j’ai fait du mal. »
L’homme avait déjà été mis en examen pour des faits similaires commis quelque temps après sa remise en liberté dans ce même dossier, et après deux ans et demi de détention provisoire en 2019.
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *