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Devant une progression constante du nombre de requêtes et une « crise des référés urgents », le tribunal a réussi à absorber davantage de dossiers et à réduire ses délais moyens de jugement de 15 jours. En plus du contexte sociétal et face au défi de l’efficacité de la justice, le tribunal devrait s’emparer de l’intelligence artificielle, de façon à donner aux juges « les mêmes armes que les justiciables ».

« Le tribunal ! » À cette annonce, près d’une centaine de personnes se lèvent, ce 16 octobre, pour accueillir magistrats, greffiers, présidents de cours et de tribunaux, tous venus célébrer, dans le cadre d’une audience solennelle, le 25e anniversaire du tribunal administratif de Pontoise.
Une juridiction qui a conservé son esprit de samouraï, celui qui a un temps orné la façade du tribunal avant d’en être séparé sur ordre de son créateur architecte, explique le président du TA Frédéric Beaufaÿs. Une juridiction « qui fait face à de grands défis » et dont le présent « s’inscrit dans une tendance qui n’a pas vraiment changé depuis 25 ans », poursuit-il.
Car, au fil des années, qui ont vu défiler pas moins de douze présidents et présidentes, le tribunal dit s’être attaché à rendre une justice plus rapide et au plus près des citoyens.
Le tout malgré la hausse de requêtes nouvelles enregistrées, liée notamment à un changement de compétence de son ressort décidé en 2010.
Le président de section honoraire au Conseil d’État, Bernard Stirn, le souligne dans son discours : « La baisse des entrées qui a suivi le changement de ressort n’a été que très temporaire. Enregistrant plus de 17 000 requêtes
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