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YVELINES
Premier musée consacré à l’affaire Dreyfus
Après dix ans de travaux, le musée Dreyfus a rouvert ses
portes au public, le jeudi 28 octobre 2021, dans la maison du célèbre écrivain
Emile Zola, à Médan, dans les Yvelines.
Emmanuel Macron s’y est rendu mardi pour l’inauguration : « n'oubliez rien de ces combats passés, car ils disent que le monde dans lequel nous vivons, comme notre pays, comme notre République, ne sont pas des acquis », a exprimé le président de la République, accompagné pour l’occasion de l’ancien Premier ministre, Manuel Valls et du grand rabbin de France, Haïm Korsia.
Premier musée consacré à l’affaire Dreyfus, le site propose une exposition consacrée à l’affaire, aménagée dans une dépendance de 300 m2 de la maison du célèbre auteur de « J’accuse ». Plus de 500 documents ont été choisis pour en retracer les différentes étapes : photographies, chansons, projections lumineuses, brochures, affiches, tracts… Le but étant de permettre aux visiteurs de comprendre les stratégies des dreyfusards et des antidreyfusards. L’accent a été mis sur des documents rares dont certains sont inédits. Un fond sonore de la lecture du fameux « J’accuse » publié dans l’Aurore, accompagne toute la première partie de l’exposition.
Le musée, qui se veut être un lieu d’échange, a une portée éducative. À ce titre, un espace a même été spécialement aménagé pour les classes, et des activités pédagogiques seront proposées aux enseignants. Le musée compte recevoir principalement des groupes scolaires pour traiter des questions de « l’antisémitisme, du racisme et de l’exclusion, du fonctionnement de la justice, du rôle des médias et des réseaux sociaux, de la place des intellectuels en démocratie » a expliqué au Parisien Louis Gautier, président de l'association Maison Zola-Musée Dreyfus.
La création de ce musée et la restauration de la villa ont principalement été financées par Pierre Bergé et par la Fondation pour la mémoire de la Shoah et la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti LGBT (Dilcrah).
SEINE-SAINT-DENIS
Jeux olympiques 2024 : les habitants au cœur du projet
Le conseil départemental de Seine-Saint-Denis a adopté, le
jeudi 21 octobre, son plan d’action pour les Jeux olympiques de 2024, soutenue
principalement par la droite et le centre. Les écologistes eux, se sont
abstenus, car ils ne sont pas convaincus du respect de l’engagement du comité
d’organisation en matière de développement durable.
À cette occasion, une feuille de route actualisée présentant le plan pour les trois années à venir et les actions concrètes de l’ensemble des politiques publiques du département a été établie. Le Département met un point d’honneur à inscrire les habitants au cœur de ce projet : « Parce que les Jeux ne pourront pas réussir sans l’adhésion et l’engagement du plus large public possible, le Département de la Seine-Saint-Denis souhaite faire participer un maximum d’habitants directement ou indirectement, en amont ou pendant les Jeux, quel que soit leur âge ou leur situation », estime-t-il.
Plusieurs dispositifs ont à ce titre été mis en place. Le « projet tous et toutes volontaires » a par exemple pour objectif de recruter et former 10 000 bénévoles pour les Jeux, mais aussi pour le réseau d’ambassadeurs et d’ambassadrices. Il est ouvert aux jeunes de 16 à 29 ans afin de leur permettre d’être valorisés grâce à leur expérience de bénévoles pour les candidatures de Paris 2024, pour faire ensuite partie des 45 000 volontaires recrutés pour les jeux.
Un deuxième projet intitulé « 130 pays dans 130 collèges » a pour objectif d’impliquer les collégiens, via le développement d’actions liées aux Jeux dans tous les collèges du Département. Chacun des 130 collèges publics sont ainsi appelés à représenter l’un des 205 pays participant aux compétitions olympiques et paralympiques. L’occasion d’organiser des ateliers pluridisciplinaires e des rencontres avec sportifs de haut niveau en lien avec le pays choisit par le collège. Par ailleurs, au moins 25 collèges bénéficieront d’un séjour dans un pays de l'Union européenne en association avec le dispositif Erasmus+.
« Les Jeux olympiques et Paralympiques de 2024 ne seront réussis pour la Seine-Saint-Denis que si notre territoire et ses habitantes et habitants profitent pleinement des opportunités qu’ils représentent. Au-delà des grandes transformations et des grands équipements, les Jeux devront ainsi marquer un tournant en matière d’emploi, d’insertion, d’inclusion ou encore de développement de la pratique sportive et culturelle pour toutes et tous » estime Stéphane Troussel, Président du département de la Seine-Saint-Denis.
VAL-D’OISE
CY Cergy Paris Université participe au séminaire « Créer & innover 2021 »
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