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L’ancien adjoint au chef d’établissement du centre pénitentiaire d’Osny-Pontoise, Thomas Benesty, a officiellement pris ses nouvelles fonctions le 10 octobre dernier, dans le cadre d’une cérémonie d’investiture.
Le 10 octobre dernier, Thomas Benesty, nommé par arrêté du garde des Sceaux, a officiellement été installé dans ses nouvelles fonctions de directeur du centre pénitentiaire des Hauts-de-Seine à Nanterre, lors d’une cérémonie d’investiture.
Parmi les personnalités présentes pour l’occasion, le préfet du département Alexandre Brugère, le directeur interrégional des services pénitentiaires (DISP) de Paris Île-de-France Stéphane Scotto, ainsi que les magistrats du pôle de l’exécution des peines du parquet de Nanterre, précise sa procureure adjointe, Marie Lawrysz.
Le nouveau chef d’établissement succède à Christophe Loy, nommé directeur du centre pénitentiaire de Fresnes, qui occupe ce poste depuis le 1er septembre dernier.
Stagiaire au parquet de Bobigny puis assesseur extérieur en commission de discipline à la Maison centrale de Poissy dans les Yvelines, Thomas Benesty est ensuite devenu, en 2017, assistant de justice, avant de s’engager deux ans plus tard dans la fonction publique en intégrant l’administration pénitentiaire en qualité de directeur des services pénitentiaires.
D’abord affecté au centre pénitentiaire Sud-Francilien (CPSF) pour exercer les fonctions de directeur de détention jusqu’en 2023 à Réau (Seine-et-Marne), le nouveau directeur du centre pénitentiaire des Hauts-de-Seine a par la suite été nommé adjoint du chef d’établissement du centre pénitentiaire d’Osny-Pontoise dans le Val-d’Oise.
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Thomas Benesty est par ailleurs chargé d’enseignement en pénologie et sur le traitement du délinquant adulte à l’université Panthéon Assas à Paris depuis 2022. Il intervient en parallèle à la Haute école des avocats conseils depuis 2023.
Autant de cordes à son arc saluées par la DISP Paris qui pointe également des « qualités professionnelles remarquables », lesquelles s’avéreront importantes pour relever les défis qui l’attendent : « surpopulation carcérale, maintien de l’ordre public pénitentiaire, réinsertion et prévention de la récidive », liste la procureure de Nanterre dans un poste LinkedIn.
Avec 1 200 personnes détenues pour 592 places, la prison de Nanterre n’échappe pas à la surpopulation carcérale qui participe à la dégradation des conditions de détention, dénoncées de longue date par associations et bâtonniers. Plus de 84 300 personnes sont aujourd’hui incarcérées en France, selon les données du ministère de la Justice.
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