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C’est grâce à sa défense lors du procès fictif relatif aux bijoux de la Castafiore que l’étudiante en double licence droit et philosophie Siobhàn Gardeura été récompensée, le 1er décembre, lors de la soirée des éloquences à Courbevoie.

À la veille de la 37e Rentrée de la Conférence du barreau des Hauts-de-Seine, celui-ci a tenu sa traditionnelle soirée des éloquences francophones-Prix Loeiz Lemoine, le 1er décembre, dans les locaux du cabinet EY Sociétés d’avocats à Courbevoie.
Organisé en l’honneur de l’avocat Loeiz Lemoine, ce prix éponyme récompense depuis 2019 un avocat d’un barreau francophone, ainsi qu’un étudiant des associations Lysias et de l’HEDAC.
Cette année, c’est une élève avocate en troisième année de double licence droit et philosophie à l’université Paris Nanterre, Siobhàn Gardeur, qui a été sacrée lauréate du prix étudiant face à trois autres candidats.
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Cette habituée de l’éloquence, chargée de l’événementiel et des procès fictifs au sein de Lysias Nanterre, a su convaincre le jury, notamment composé de la bâtonnière Marie-Pascale Piot et du président du tribunal judiciaire de Nanterre Benjamin Deparis, en assurant la défense dans un procès fictif de l’affaire des bijoux de la Castafiore.
« Me voici désormais lauréate du prix Loeiz Lemoine 2025 et je m’en estime si reconnaissante ! », s’est réjouie Siobhàn Gardeur. L’étudiante a salué une soirée « exceptionnelle » au cours de laquelle le jury « a pris le temps d’écouter chacun des candidats, tous talentueux et spectaculaires, ainsi que le public dont l’oreille bienveillante a su propulser [s]es vers ».
Le Prix avocat a pour sa part été remis à l’avocate martiniquaise Sandra Sylvestre-Jean-François pour sa plaidoirie sur le prisme du burn-out. Elle a assuré la défense lors procès fictif relatif à François Vatel, maître d’hôtel et figure emblématique de l’histoire de la gastronomie française au XVIIe siècle, tristement célèbre pour s’être donné la mort avec son épée sous la pression d’un événement qu’il devait gérer seul au nom du roi.
« Ce prix est celui de mon barreau et de tous ceux qui m’ont accompagnée. Des heures de préparation, des répétitions parfois harassantes… mais je n’étais jamais seule », a-t-elle déclaré auprès du média France-Antilles.
Il s’agit, pour l’avocate, d’une troisième victoire internationale, un « défi immense » qui permet une mise en lumière de l’île, quelques jours après la performance livrée par une autre avocate martiniquaise, Maya Saxemard. Celle-ci est arrivée deuxième de la 7ᵉ édition du concours national d’éloquence inter-barreaux, le 7 novembre dernier à Montpellier.
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