Le tribunal judiciaire de Pontoise a ouvert ses portes pour un nouveau tournage

La juridiction a accueilli les caméras du film « La Frappe » qui devrait sortir courant 2026. Une salle d’audience a notamment servi de décor pour filmer un procès correctionnel.


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Allison Vaslinmercredi 12 novembre2 min
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Le tribunal a également accueilli au printemps dernier les caméras de la série policière « Astrid et Raphaëlle » ©iStock- Darwin Brandis

« Une valorisation du patrimoine immatériel de la justice. » Dans un post LinkedIn du 12 novembre, le tribunal judiciaire de Pontoise arrivé il y a peu sur le réseau social professionnel, a choisi de partager cette première actualité : le tournage d’un film entre ses murs.

Quelques mois après avoir accueilli le tournage d’un épisode de la série policière « Astrid et Raphaëlle » au printemps dernier, le tribunal a une « nouvelle fois servi de lieu de tournage pour un long métrage intitulé “La Frappe” », réalisé par Julien Gaspar-Oliveri et dont la sortie est prévue pour l’année prochaine.

Les caméras se sont posées dans la salle d’audience 11 du palais de justice pour filmer un procès correctionnel, ainsi qu’à l’extérieur du bâtiment pour une scène devant les marches du palais, détaille la juridiction. « Une nouvelle mise en avant du palais de justice de Pontoise qui fêtera bientôt ses 20 ans », s’est réjoui ce dernier.

Une redevance pour le tribunal et l’Etat

En plus de la visibilité que cela confère à la juridiction qui accueille les équipes de tournage, elle touche également une redevance pour services rendus, fixée par la mission Cinéma de la Direction des services judiciaires (DSJ) du ministère de la Justice en application du décret 2009-151 du 10 février 2009 relatif la valorisation du patrimoine immatériel de l’Etat, pointe le tribunal.

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Le montant des rémunérations est fixé selon les caractéristiques de la prestation, indique le décret, et varie ainsi d’une juridiction à l’autre et en fonction du temps de tournage. Toutefois, 50 % de la redevance revient systématiquement au tribunal qui accueille le tournage, ici le tribunal de Pontoise. Les 50 % restant sont quant à eux affectés au pôle communication de la DSJ qui se charge du traitement des demandes de mise à disposition d’espaces en juridiction.

Créée en 2012, la Mission Cinéma du ministère de la Justice reçoit chaque année des centaines de demandes de tournage dans des tribunaux ou prisons. 164 tribunaux judiciaires et 190 établissements pénitentiaires, répartis à travers la métropole et les Outre-mer, peuvent être mis à disposition pour les tournages, indique la responsable des fictions et de la valorisation du patrimoine au sein de la Chancellerie, Perrine Piat.

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