Justice

Une délégation de magistrats du parquet de Paris en visite à l’Unité médico-judiciaire de l’Hôtel-Dieu

Ce déplacement a été l’occasion pour les magistrats du tribunal et les équipes médicales d’évoquer des pistes d’amélioration pour une meilleure « coordination entre la justice et la santé au bénéfice des procédures pénales ».


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Allison Vaslinvendredi 3 octobre2 min
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Environ 15 000 victimes ont été examinées par l’UMJ en 2024 ©Wikimedia Commons

Le 29 septembre dernier, une délégation de magistrats du parquet de Paris s’est rendue à l’Unité médico-judiciaire (UMJ) de l’Hôtel-Dieu de la capitale, a indiqué le parquet dans un post LinkedIn du 2 octobre.

Une visite qui a permis aux magistrats et aux équipes de la cheffe de service de l’UMJ d’échanger sur la façon d’« améliorer la coordination entre la justice et la santé au bénéfice des procédures pénales, en approfondissant la compréhension des enjeux et contraintes de chacun et en partageant un langage commun », détaille le parquet.

L’UMJ de l’Hôtel-Dieu, rattachée à l’AP-HP et compétente sur le ressort du tribunal judiciaire de Paris, assure les examens médico-légaux de personnes majeures ou mineures victimes de violences, sur demande de la justice. Seules les personnes ayant déposé plainte ou ayant fait l’objet d’une réquisition judicaire sont reçues dans cette unité, précise par ailleurs le parquet.

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Le déplacement de la délégation de magistrats a été l’occasion d’un focus sur la prise en charge des victimes, et notamment sur l’examen du retentissement psychologique qui nécessite la rédaction d’un certificat médical avec détermination d’une Incapacité Totale de Travail (ITT) spécifique. Un document « qui mesure l’impact fonctionnel des faits d’un point de vue psychique sur la victime, ce qui contribue ainsi directement à la qualification de l’infraction pénale par le magistrat », pointe le parquet.

Au total, chaque année, ce sont environ 15 000 personnes victimes de violences qui passent les portes de l’unité.

Par ailleurs, 678 hospitalisations de personnes en garde à vue en 2024 nécessitant une surveillance médicale ont été prises en charge par l’UMJ « garde à vue » dans la salle Cusco de l’hôpital, unité composée de chambres-cellules qui soigne les gardés à vue avant leur défèrement ou non devant la justice.

Un passage obligatoire pour la délégation, la salle étant considérée « comme une annexe du dépôt du palais de justice », fait savoir le parquet.

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