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Durant cinq jours, ces magistrats au cœur de la coopération judiciaire internationale se sont notamment rendus au tribunal de Paris et à la Cour de cassation. L’occasion pour eux de se rencontrer et de « renforcer la coopération internationale dans la lutte contre la criminalité transnationale ».
Les 20 magistrats de liaison français en poste à l’étranger, qui couvrent plus de 60 pays pour la Justice étaient de passage dans la capitale pour leur traditionnel regroupement annuel !
Débuté le 22 septembre, cet événement a permis à ces facilitateurs d’entraide judiciaire internationale, aussi bien en matière civile que pénale, de rencontrer leurs interlocuteurs dans le cadre de plusieurs opérations.
Après une journée au ministère de la Justice, où les magistrats ont retrouvé la délégation aux affaires européennes et internationale (DAEI), ces « acteurs clés de la lutte contre la criminalité organisée et de la saisie des avoirs criminels à l’international » se sont rendus dans les locaux de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC), relate cette dernière.
« Un moment stratégique pour renforcer la coopération internationale dans la lutte contre la criminalité transnationale », et une occasion de « faire évoluer les pratiques et d’adapter les outils face à des criminalités de plus en plus transnationales et sophistiquées », détaille l’AGRASC.
La Cour de cassation a elle aussi accueilli le temps d’une journée les magistrats de liaison, dont la mission a été saluée par le Premier président Christophe Soulard, qui leur a notamment assuré le « soutien de la Cour à l’indépendance de la justice dans les Etats dans lesquels ils sont en poste ».
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Les magistrats de liaison se sont également réunis au tribunal de Paris avec le nouveau président Peimane Ghaleh Marzban et les procureurs du parquet parisien et du parquet national antiterroriste. Cette rencontre entre différentes instances judiciaires avait pour objectif « d’optimiser la lutte contre les criminalités et d’assurer une réponse pénale plus efficace », explique de son côté le parquet de Paris.
En juin 2025 en Colombie, un réseau de pédocriminalité en ligne a pu être démantelé grâce à une opération menée conjointement avec les autorités colombiennes, qui a permis l’arrestation simultanée d’un commanditaire français et de ses complices locaux.
Le même mois au Brésil, c’est un trafiquant de stupéfiants de nationalité surinamaise, qui a été condamné à huit ans de prison pour importation de drogue en métropole depuis la Guyane.
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