Trafic d’armes à feu : un premier stage organisé à l’UNPJ à Pontoise

Mis à jour le 13 octobre 2025

La zone Antilles-Guyane étant particulièrement concernée par le narcotrafic et le trafic d’armes, le commandement de la gendarmerie en Outre-mer a décidé de renforcer la formation de ses militaires.

Neuf enquêteurs, techniciens et analystes se sont donc rendus à l’Unité nationale de police judiciaire (UNPJ), dans le Val-d’Oise, pour approfondir leurs acquis en la matière. Objectif : « faire face à une criminalité toujours plus violente et surarmée », détaille le Commandement auprès du média Outre-mer La Première.

La forensique pour faire face au trafic d’armes à feu

C’est l’équipe du Plateau d’investigation sur les explosifs et armes à feu (Pixaf), composée d’experts de l’Institut de recherche criminelle (IRCGN), qui s’est chargée de la formation des neuf stagiaires sur le trafic d’armes à feu, du 29 septembre au 3 octobre derniers.

Durant cinq jours, les experts ont abordé la thématique des armes à feu sous l’angle de la forensique, de la police judiciaire, de la police administrative et du renseignement, détaille l’UNPJ. L’occasion d’échanger sur la surveillance du trait de côte ainsi que les dispositifs innovants en matière de criminalistiques, complète le média.

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Les stagiaires ont également pu assister à une conférence donnée par le chercheur universitaire spécialisé dans le trafic d’armes Nicolas Florquin, responsable des données et de l’analyse du Small Arms Survey à Genève. Il s’agit d’un projet de recherche indépendant qui est aujourd’hui la principale source internationale d’informations publiques sur tous les aspects des armes légères et la violence armée, peut-on lire sur le site Genève internationale.

D’autres formations devraient se tenir à l’UNPJ, mais ni les dates ni les thématiques n’ont pour l’heure été dévoilées.