Un an d’emprisonnement avec sursis probatoire pour le profanateur de la sépulture de Robert Badinter

Le tribunal de Nanterre a assorti cette peine avec exécution provisoire de trois obligations, dont celle, pour le jeune homme de 23 ans reconnu coupable, d’effectuer 140 heures de travail d’intérêt général au profit de la Croix Rouge.

Allison Vaslin

jeudi 4 décembre2 min

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L’homme avait inscrit des tags injurieux sur la pierre tombale le 9 octobre 2025, date d’entrée au panthéon de Robert Badinter ©AFP-MAGALI COHEN-Hans Lucas

Après l’indignation, place à la condamnation.

Monsieur L. F., jeune homme de 23 ans arrêté dans l’affaire de la profanation de la pierre tombale de Robert Badinter située au cimetière de Bagneux dans les Hauts-de-Seine, a été jugé ce 3 décembre devant la 16^e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre en comparution immédiate, a indiqué le parquet de Nanterre par voie de communiqué.

Selon le parquet, le jeune aurait rapidement avoué les faits qui lui étaient reprochés, à savoir l’inscription de propos injurieux à la peinture bleue sur la sépulture de l’ancien ministre le jour de sa panthéonisation, le 9 octobre dernier, par ces termes : « Les assassins, les violeurs, les pedo, la République reconnaissante. » (sic)

Pour ces faits, le tribunal a condamné le jeune homme, inconnu de la justice, à un an d’emprisonnement avec sursis probatoire renforcé durant deux ans, avec exécution provisoire, assorti de trois obligations.

L’homme devra effectuer un travail d’intérêt général (TIG) de 140 heures auprès de l’association la Croix-Rouge qui sera rendu effectif dans un délai de 5 à 8 jours, suivre un stage de citoyenneté spécialisé sur les idéologies, et sera astreint à une obligation de soins confiée à une association de criminologie appliquée spécialisée en matière d’évaluation et de suivi des radicalités, détaille le parquet.

Le coupable dispose d’un délai de 10 jours pour faire appel de cette condamnation s’il le souhaite.